Thérèse
Fille d’un marin, capitaine et d’une belle femme d’origine nord-africaine, Thérèse Raquin a été très tôt orpheline et a été élevée par sa tante, Mme Raquin. Thérèse était dotée d’ un caractère passionné et d’une personnalité instable (Zola la décrit comme étant d’un tempérament « nerveux »), mais parce qu’elle a grandi auprès de son cousin malade Camille, son enfance fut alors confinée, prévisible, et ennuyeuse. Suspicieuse et soumise en apparence, il allait de soi que Thérèse se marierait avec Camille et elle déménagea avec Camille et Mme Raquin à Paris. Son monde est alors bouleversé lorsqu’un beau jeune homme, Laurent, la séduit et déclenche les événements qui vont transformer sa vie : adultère, meurtre et finalement suicide.
Laurent
Fils d’un fermier grincheux et prospère, Laurent abandonne ses racines de paysan derrière lui afin de trouver du travail et des plaisirs à Paris. Il travaille en tant qu’employé au chemin de fer au côté de Camille, qui l’admire et chérit leur amitié, il aime également peindre. Malgré sa grande force physique et ses réserves d’énergie, Laurent s’adonne est à la luxure et les plaisirs de la chair (un tempérament que Zola décrit comme « sanguin »). Même la peinture pour lui est surtout un moyen d’attirer les femmes et profiter vivre une tranquillement des plaisirs de la vie. Il est surpris et captivé par la femme de Camille, Thérèse, et tous deux démarrent une liaison qui conduira à la mort de Camille, un mariage torturé, et la déchéance du couple.
Mme Raquin
Mme Raquin est une femme de bonne nature, simple, bavarde, motivée entièrement par son dévouement à son fils malade Camille. Elle est propriétaire d’une petite mercerie qui vend des tissus, des boutons, des rubans, et quelques vêtements : d’abord dans la ville de Vernon, puis à Paris. En vieillissant, Mme Raquin est progressivement gagnée par la paralysie et devient de plus en plus dépendante de sa nièce, Thérèse.
Camille
Camille Raquin est un malade, apathique et un jeune homme complaisant. Il frôle la mort de nombreuses fois dans sa vie, mais il est encore et toujours soigné par sa mère, Mme Raquin. Quand il devient un jeune homme, Camille obtient un travail d’employé au chemin de fer et se marie avec sa cousine Thérèse. Ce mariage néanmoins est désagréable, sans passion et voué au désastre.
Le vieux Michaud
Ami de la famille de Mme Raquin, le vieux Michaud a acquis des connaissances sur le crime et les criminels durant sa carrière. Il est commissaire de police à la retraite, et semble vivre un statut privilégié et respecté par les invités qui se réunissent aux soirées du jeudi chez Mme Raquin.
Olivier
Olivier est le fils du Vieux Michaud. Un grand homme svelte de trente ans, il a suivi la carrière de son père dans l’application de la loi, et travaille dans une des préfectures de police parisiennes. Aux côtés de son père et de sa femme Suzanne, Olivier se joint régulièrement aux soirées du jeudi chez Mme Raquin.
Suzanne
Suzanne est la femme d’Olivier, et se distingue surtout par sa petite figure, sa servilité et sa loyauté envers Thérèse. Elle apparait régulièrement aux soirées du jeudi chez Mme Raquin, mais n’intervient que peu dans les conversations qui s’y tiennent.
Grivet
Grivet est remarquable pour son sens de l’humour bizarre et parfois inapproprié. Il est un des invités des soirées du jeudi de chez Mme Raquin, et son interprétation des événements est souvent à l’opposé total de leurs réalités. Malgré son manque de statut sociale, Grivet est respecté par le jeune Camille. Ils travaillent ensemble au chemin de fer d’Orléans, où Grivet a été employé pendant vingt ans et occupe un rôle de chef.
François
François le chat bizarre de Mme Raquin a intrigué les lecteurs et les critiques de Thérèse Raquin. Il est, une créature dodue qui observe Thérèse et Laurent qui démarrent leur liaison, puis leurs efforts désespérés dans leur mariage réciproquement destructeur. François est souvent personnifié par Laurent, Thérèse, Mme Raquin, et par Zola lui-même. En fait, ce gros chat peut aussi être pris comme un double de Camille, particulièrement après sa mort.
