La peine de mort
Le thème principal de ce récit est la peine de mort. Le protagoniste est condamné à la guillotine pour un crime qui nous est inconnu.
Il imagine la mort qui l'attend, essaye de se rassurer, et d'imaginer une vie après la mort.
Dans se texte, Victor Hugo, fait part de la détresse des condamnés, son but est de nous montrer le caractère inhumain de la justice.
L'abolition peine de mort fut le grand combat de Victor Hugo. Le 15 septembre 1848, il exprimera en tant que sénateur un discours pour l'abolition de la peine de mort en France devant l'assemblée nationale de la Troisième République.
La peine de mort sera abolie le 9 octobre 1981, soit cent trente-trois ans après le discours de Victor Hugo.
La souffrance morale
Tout les jours, le condamné souffre moralement. Il est enfermé, dans une cellule de 2,5m², avec une simple botte de paille pour se reposer, il étouffe en prison et rêve de liberté. Il pense à sa femme et et à sa mère, il se réconforte en se disant qu'elle ne souffrirons pas très longtemps, car lorsqu'elles apprendrons sa mort, elles se laisseront mourir de chagrin. Il pense aussi à sa fille, qu'il a très peur de laisser toute seule. Il songe aussi et surtout, à la guillotine qui lui tranchera la tête, comme tout ceux qui sont passés avant lui. Il préfèrerais partir au bagne, qu'à l'échafaud, il préfèrerais travailler toute sa vie que de mourir sur une place publique.
La haine
Durant ce roman, le protagoniste passe à travers plusieurs sentiments. Un des sentiment le plus récurrent est celui de la haine.
Le prisonnier exprime sa haine envers plusieurs personnes, premièrement il exprime une haine amère envers la justice qu'il trouve injuste. Il exprime aussi une haine, plus explicite cette fois ci envers la foule, qu'il décrit comme assoiffée de sang.
Nous pouvons voir, au fur et à mesure du roman que la haine du prisonnier s'accentue. En effet, c'est pour le futur condamné à mort qu'il rencontre à la conciergerie qu'il éprouve le plus de haine. Il veut l'étrangler et le frapper mais ne le fait pas par peur d'être frappé en retour, même lui de sait pas l'expliquer, il confie seulement que la mort le rend méchant.
La peur
La peur est le deuxième sentiment à être mis en avant après la haine. Elle est omniprésente, lors de son procès, dans l'attente de la sentence. Lors de sa détention en imaginant la mort. elle devient ensuite de plus en plus forte et de plus en plus précise. Par exemple, le prisonnier se met à avoir peur de la guillotine en elle-même en se demandant comment fonctionne-t-elle.
Le prisonnier n'a pas seulement peur pour lui, il à presque plus peur pour ses proches, sa fille, sa femme et sa mère. Il plaint sa fille avec cette peur qu'elle soit rejetée à cause de lui. L'homme a aussi peur, dans une moindre mesure, pour sa femme et sa mère. Toutes trois vont être qu'innées par sa faute.
La société
Ce roman est une remise en question de la société française du XIXème siècle. En effet, à travers une seule oeuvre, Victor Hugo remet en cause un principe extrêmement vieux en France, la peine de mort.
Victor Hugo fait une critique de la société en nous montrant que les français ont oublié qu'un homme mourrait, ils voient la peine de mort comme un spectacle, il n'y a plus de dimension dramatique dans la mort d'un homme, c'est devenu un divertissement pour eux.
La croyance (religion)
La religion accompagne le condamné tout au long du roman. À travers ses pensées : le narrateur finit souvent ses phrases en s'exclamant "mon Dieu!" Nous savons que le prisonnier est croyant car il transmet cette croyance à sa petite fille en priant avec elle.
Cependant, un conflit est créer avec le prêtre de la prison que le prisonnier trouve trop distant par rapport à la situation, lui aussi ne se rend plus compte qu'un homme va mourir.