"Je l’ai couverte de baisers et de larmes."
Cette métaphore compare les larmes du prisonnier à une couverture qui couvrirait sa fille. Une autre figure de style sont présentes dans ce passage. Un oxymores avec l'opposition du mot "baisers" qui symbolise la joie de revoir sa fille et du mot "larmes" qui exprime l'immense tristesse que le condamné ressent en sachant qu'il la voit sûrement pour la dernière fois.
"On eût dit des âmes en peines aux soupiraux du purgatoire qui donnent sur l’enfer."
Dans cette métaphore, le condamné compare les prisonniers à des âmes en peines. Cependant, il n'utilise pas de terme comparatif, il explicite la mort future des prisonnier, qui sont encore vivants mais déjà en enfer. La prison nous est aussi présentée comme le purgatoire de l'enfer.
"Nous nous sommes regardés quelques secondes fixement, l’homme et moi ; lui, prolongeant son rire qui ressemblait à un râle ; moi, demi-étonné, demi-effrayé."
Dans cette comparaison, le narrateur se compare avec le futur condamné à mort. Il met en opposition la joie du prisonnier qui se trouve face à lui et son dégoût face à cet individu.
"Tandis que je rêve, les souvenirs de mon enfance et de ma jeunesse me reviennent un à un, doux, calmes, riants, comme des îles de fleurs sur ce gouffre de pensées noires et confuses qui tourbillonnent dans mon cerveau."
À travers cette comparaison, le narrateur se fuit la réalité. Il compare ses souvenir d'enfance à une île de fleurs cela nous permet de déduire que ses souvenirs sont beaux et agréables en comparaison avec sa vie actuelle.
"Elles ont glissé comme cette pluie froide sur cette vitre glacée."
Cette comparaison met de l’accent sur le fait que les paroles du prêtre n'ont aucun impact sur le narrateur. Les paroles « pluie froide » n’ont pas d’impact sur lui, car sa « vitre » est déjà glacée.