Genre
Pièce de théâtre, théâtre de l'absurde
Configuration et Contexte
Une ville, sans précision sur l'endroit exact ni la date
Narrateur et Point de Vue
Troisième personne, narrateur extérieur
Tonalités
Succession de tons différents, allant de l'horreur à l'humour
Personnages et Antagonistes
Bérenger ; les rhinocéros
Conflit Principal
Le principal conflit concerne l'apparition d'une épidémie de " rhinocérite ", une maladie qui transforme les humains en rhinocéros et touche peu à peu tous les personnages de la pièce (sauf un)
Climax
Le climax de la pièce est atteint dans la dernière scène lorsque Bérenger doit choisir entre céder à l'épidémie de rhinocéros ou faire l'effort de rester humain.
Présage
" - Mon chien aussi a quatre pattes.
- Alors, c’est un chat ".
Dès la première scène, cet exemple de détournement de la logique laisse présupposer les difficultés qu'ont les personnages à penser correctement et à penser par eux-mêmes.
Atténuation
" Oh ! Un rhinocéros !" est la phrase que les personnages répètent lorsqu'ils aperçoivent un rhinocéros. Or, la vision d'un animal aussi imposant se baladant dans une ville devrait susciter une bien plus grande réaction.
Allusions
n/a
Images
" C’était peut-être tout simplement une puce écrasée par une souris ", dit Botard dans le premier tableau de l'acte III. Cette phrase illustre le fait que l'épidémie de rhinocéros est tellement improbable qu'il est difficile d'y croire ainsi que la possibilité d'une psychose collective.
Parodie
- Lors de sa première apparition, Bérenger fait une assez mauvaise impression au spectateur car son apparence est négligée et il a l'air déprimé. Pourtant, il est la seule personne qui résiste à l'épidémie de rhinocéros, car il est capable de penser par lui-même.
- Jean reproche à Bérenger de ne pas se cultiver et de trop boire alors que lui-même refuse d'aller au théâtre car il doit retrouver des amis pour boire des verres
Parallélismes
Lorsque les différents personnages essaient de convaincre Botard que l'épidémie de rhinocéros est belle et bien réelle, celui-ci répond "C’est comme la religion qui est l’opium des peuples !". Dans les deux cas, il s'agirait d'un phénomène extérieur, qui influence les humains et qui peuvent altérer leur individualité et leur capacité de réflexion.
Métonymies et Synecdoques
n/a
Personnifications
n/a