Le Tour du monde en 80 jours

Le Tour du monde en 80 jours Métaphores et Comparaisons

Comparaison

Phileas Fogg, carrément assis dans son fauteuil, les deux pieds rapprochés comme ceux d’un soldat à la parade. (Chapitre I)

Très tôt, Phileas Fogg est comparé à un soldat, ce qui permet de mettre en exergue sa nature stoïque et froide. Tout au long du voyage, il gardera une certaine distance vis-à-vis des autres personnages, et ce jusqu'à ce qu'il finisse par tomber amoureux d'Aouda.

Comparaison

Fines, égales et blanches, ses dents resplendissent entre ses lèvres souriantes, comme des gouttes de rosée dans le sein mi-clos d’une fleur de grenadier. (Chapitre XIV)

Verne utilise plusieurs comparaisons lorsqu'il décrit Aouda, afin de souligner sa perfection et sa délicatesse. Sa présence féminine dénote avec le reste de la troupe de Fogg : tous les autres personnages, permanents ou temporaires, sont des hommes. La description éthérée que fait Verne d'Aouda sert à insister sur sa différence.

Comparaison

Au-dessus de sa tête se déployaient les voiles blanches, qui l’emportaient dans l’espace comme de grandes ailes. La goélette, soulevée par le vent, semblait voler dans l’air. (Chapitre XXI)

La goélette qui emmène les personnages de Hong Kong à Shanghai pour rattraper le bateau à vapeur est comparé à un grand oiseau blanc, ce qui souligne sa vitesse et sa majesté. Sa rapidité est extrêmement importante puisque, une fois de plus, le temps presse.

Comparaison

En même temps, les Sioux avaient envahi les wagons, ils couraient comme des singes en fureur sur les impériales. (Chapitre XXIX)

Les Sioux sont ici comparés à des singes : une fois de plus, Verne décrit les peuples autochtones comme des sauvages, étrangers à toute civilisation. Des comparaisons similaires ont été utilisées lors de la description de certains peuples rencontrés en Inde. Ce langage problématique en dit beaucoup sur la façon dont les occidentaux considéraient les indigènes.

Comparaison

Phileas Fogg, comme un cheval de course, arrivait au dernier tournant. (Chapitre XXXVI)

À Londres, la tension est à son comble lorsque Fogg s'apprête à gagner son pari. Cette comparaison avec un cheval de course en dit beaucoup sur la nature de ce voyage : le but a toujours été la vitesse, et tout le monde veut parier. Cependant, là où le voyage de Fogg a commencé comme une course autour du globe, il finit par devenir bien plus complexe.

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