Les genres
Les genres jouent un rôle majeur dans cette courte nouvelle, tout comme dans la société française du 19ème siècle. Dans le récit, Madame Loisel est insatisfaite de son appartenance à sa classe sociale, mais, en tant que femme, elle ne peut rien pour changer sa position excepté se marier avec une personne de classe supérieure. A ce sujet, Maupassant écrit « les femmes n’ont point de caste ni de race, leur beauté, leur grâce et leur charme leur servant de naissance et de famille ». Une fois mariée, elle et son mari ont des objectifs très différents qui dominent leurs genres ; par exemple, à un certain moment les larmes de Mathilde persuadent M. Loisel de lui donner de l’argent pour une nouvelle robe, argent initialement destiné à l’achat d’un fusil de chasse. Quand tous deux se retrouvent en faillite ils prennent des emplois genrés : elle fait des ménages et lave des vêtements, tandis que lui accomplit des tâches comptables.
Classe sociale
Les Œuvres de Littérature Réaliste abordent le thème des classes sociales, « La Parure » en est l’illustration. Les intérêts de Mme Loisel convergent vers sa propre condition, particulièrement la manière dont elle est perçue en société, en vertu de son apparence et de son attrait. C’est sa préoccupation pour son statut social qui l’amène à emprunter une parure à porter au bal auquel elle et son mari sont invités ; l’ironie du sort fera que c’est cette même parure, perdue et remplacée, les mènera à leur perte.
La beauté
Cette nouvelle questionne sur le fait que la beauté est inhérente ou induite par son statut social. Un bon exemple en est la réaction de Mme Loisel quand elle découvre la parure de Mme Forestier, croyant qu’elle est constituée de véritables diamants, bien qu’il s’agisse de fausses pierres. Un autre exemple est Mme Loisel elle-même. Au bal, elle se sent admirée et se sait désirée par de nombreux hommes pour sa beauté. Pourtant, il n’est pas avéré cette beauté aurait été révélée sans la parure ou si elle provenait de la confiance conférée par le collier.