L’imagination de Mme Loisel
Mme Loisel passe beaucoup de son temps à imaginer comment serait la vie si elle était riche. Ces scénarios somptueux sont d’autant plus nourris d’un riche imaginaire que la réalité n’est décrite. Par Exemple « elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx ».
Le bal
La scène du bal est magnifiquement écrite, dépeignant la joie de Mme Loisel et les retours positifs de la foule. En fait, cette scène est presque une pause dans le style réaliste de l’histoire, avec l’usage de termes tels que « élégante » p( ??), « gloire » (p ???), « triomphe » pour décrire la joie d’un événement de la « haute-société ». La description embellie dans ce passage sert pour a donner un impact à la tournure ironique du reste de l’histoire, et le lecteur peut alors s’imaginer facilement ce vers quoi se tourneront plus tard les pensées Mme Loisel.
La pauvre vie de M. et Mme Loisel
Maupassant montre son talent pour le réalisme à travers ses descriptions à la fin de la nouvelle. Le passage d’étape en étape du rang social aisé aux semblants de la classe supérieure puis ouvrière, le labeur des Loisel qui duredix ans afin de rembourser la parure. Maupassant se concentre particulièrement sur le travail épuisant de Mathilde, décrivant les effets sur son corps et sa personnalité : « Elle lava la vaisselle, usant ses ongles roses sur les poteries grasses et le fond des casseroles […] Elle était devenue la femme forte, et dure, et rude […] Mal peignée, avec les jupes de travers et les mains rouges, elle parlait haut » (p ??). Cette description abrupte rigide contraste avec l’écriture romantique de la scène du bal pour démontrer l’importance des classes sociales dans la vie de la France du 19ème siècle.