« Les femmes n’ont point de caste ni de race, leur beauté, leur grâce et leur charme leur servant de naissance et de famille ».
Cette citation, qui apparaît très tôt dans le texte, aborde l’insatisfaction du quotidien et du statut social de Madame Loisel. Plus généralement, cette citation englobe la différenciation des rôles des genres dans la société française du 19ème siècle. Les femmes avaient dans une certaine mesure, si elles étaient chanceuses ou belles, la possibilité de se marier avec quelqu’un d’un statut social plus élevé. Toutefois, cela pointe aussi la vulnérabilité des femmes dans la société : celles au-dessus d’une certaine classe ne travaillaient pas, elles n’avaient que peu de contrôle sur leur statut en dehors de leur mariage.
« Elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx, tout en mangeant la chair rose d'une truite ou des ailes de gélinotte »,
Mme Loisel passe la plupart de son temps à imaginer comment serait sa vie si elle était riche. Ces scènes somptueuses sont davantage formées d’une imagerie étincelante que de descriptions réalistes. Ces rêves de bal somptueux provoquent une réaction paradoxale chez Mme Loisel lorsque son mari lui annonce qu’ils sont invités à un tel événement : alors que l’on pourrait s’attendre à ce que cette nouvelle lui apporte de la joie, elle se met à pleurer.
« Il n'y a rien de plus humiliant que d'avoir l'air pauvre au milieu de femmes riches ».
Cette citation indique que le plus important pour Mme Loisel sont les apparences des classes sociales, plutôt que la beauté, l’intelligence, ou encore la véritable classe sociale. Sa plus grande peur, maintenant qu’elle a enfin été invitée dans ce cercle dont elle rêvait, est que son apparence dénote.
« Que serait-il arrivé si elle n'avait point perdu cette parure? Qui sait? qui sait? Comme la vie est singulière, changeante! Comme il faut peu de chose pour vous perdre ou vous sauver! ».
Dans cette citation, le narrateur s’adresse rhétoriquement et directement au lecteur, donnant son opinion sur l’inconstance de la vie. C’est apparemment la morale de l’histoire jusqu’au rebondissement final, où ces pensées sont nuancées par l’ironie de la valeur de la parure qui n’est pas à la hauteur de la ruine provoquée.
« Mal peignée, avec les jupes de travers et les mains rouges, elle parlait haut, lavait à grande eau les planchers. Mais parfois, lorsque son mari était au bureau, elle s'asseyait auprès de la fenêtre, et elle songeait à cette soirée d'autrefois, à ce bal où elle avait été si belle et si fêtée ».
Il est difficile de comprendre les émotions de Mme Loisel à ce moment de l’histoire. Alors que sa vie est devenue bien plus rude d’une certaine façon, elle semble avoir changé de personnalité, tant elle semble accepter sa position, peut-être est-elle-même capable de s’attendrir en repensant à cette soirée au bal auquel elle avait pu se rendre autrefois.