Dans les chapitres III et IV de Bel-Ami de Guy de Maupassant, Georges Duroy est confronté à sa situation de pauvreté et à son désir ardent de s'en échapper. Vivant dans la misère, il ressent une frustration profonde et une envie foudroyante d'améliorer sa condition.
Au sein du journal La Vie Française, l'atmosphère est marquée par une certaine forme de procrastination. Les employés et employeurs passent leur temps à jouer plutôt que de se consacrer pleinement à leur travail, tout en gardant l'allure mystérieuse de personnes occupés à des tâches importantes et urgentes. Cette ambiance reflète le manque de sérieux et d'engagement dans le milieu journalistique de l'époque.
La jalousie commence à s'installer chez Forestier envers son ami Duroy. Ce sentiment alimentée par le succès rencontré par Duroy avec la publication de son premier article. Forestier, qui est jusque-là le mentor et le modèle de Duroy, commence à ressentir une pointe de besoin de domination face à son ami qui semble goûter au prestige du cercle restreint.
Analyse
Ces chapitres mettent également en lumière le métier de journaliste et rapporteur à cette époque. On découvre les pratiques professionnelles et les contraintes auxquelles étaient confrontés les journalistes du XIXe siècle. Cela permet au lecteur d'avoir un aperçu du contexte professionnel dans lequel évolue Duroy.
Malgré un revenu plus élevé grâce à ses premiers succès journalistiques, Duroy reste piégé dans la misère en raison de sa mauvaise gestion financière. Cela souligne l'importance de la responsabilité et de la gestion prudente des ressources pour sortir de sa condition précaire.
Dans l'ensemble, ces chapitres mettent en évidence les obstacles auxquels Duroy est confronté dans sa quête d'une vie meilleure. La pauvreté, la procrastination, la jalousie et les défis financiers sont autant de thèmes qui contribuent à l'intrigue et au développement du personnage principal.
